Le bal masqué [première partie]

Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 12/07/2007

Alors que, depuis longtemps, on annonçait ce bal où tout le monde serait certain d'être déguisé, François se voyait obligé d'y assister pour politesse. Jamais il n'avait aimé cette richesse qui l'avait éloigné de son frère et de ses parents. Croyez le ou non, il avait déjà été proche de son frère, mais étant donné que celui-ci n'avait pas résisté à la métamorphose d'un être généreux à hypocrite à cause de l'argent, François s'éloigna de sa famille de plus en plus. Lui, n'Avait jamais rien voulu savoir de cet argent gagné avec méchanceté, pourtant, ce soir là, il était bien là, en chair et en os, dans un costume des plus beaux, comme s'il avait été riche, voire autant que son frère aîné. Il était bien habillé, avec un masque au visage, comme tout le monde dans la salle.

Anne se coiffa devant son miroir d'un grand sourire enjouée, aujourd'hui était le soir ou elle allait rencontrer son fiancée Mathias. Que de mystere pour elle a savoir a quoi il ressemblerait, comment serait son caractere, enfin, elle etait impatiente de le connaitre. Sa mere lui avait dit que ce moment etait toujours le plus beau pour chaques personnes qui rencontrent leur ame soeurs. Anne c'était toujours fait dire que Mathias etait celui qu'il lui fallait. Enfin, elle termina de se preparer de sa grande robe blanche et son masque qui était egalement blanc. Une fois arrivée a l'opera, elle suivit ses parents accompagnée de sa servante , vers le haut de la grande salle ou l'on pouvait voir les gens present du haut des escaliers. Ses parents continuerent leur route tandis qu'Anne s'arreta pour regarder les inviters de haut. Sa servante lui dit alors qu'elle allait lui chercher quelque chose a boire, Anne aquiesca gentiment ayant toujours été polie envers sa servante

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Alors que François regardait autour de lui pour admirer l'orchestre jouer avec passion, son attention se porta sur une jeune femme à l'allure gracieuse et incroyablement magnifique. Sa robe blanche lui rendait honneur avec ses brillants et son teint clair. Ne pouvant résister à cette envie, la jeune De Chatignan monta les marches unes à une afin d'aller y retrouver la belle demoiselle.

-Vous sembler chercher quelqu'un, je me trompe?

La jeune femme repera dans la foule, un homme qui la regardait d'en bas. Elle ne put s'empecher de sourire mais dans son deplacement, la jeune femme le perdit de vue helas. Ce fut alors qu'elle s'eloigna de la ramparde qu'arriva ce meme homme , grand, portant un sourire envoutant et des yeux d'un bleus si ravissant, qu'elle ne pouvait le manquer , meme au travers de son masque. Quand il lui adressa la parole, la jeune femme laissa un court silence s'installer que pour mieux entendre la resonnance de cette voix douce qui venait de lui parler. Elle souria alors legerement

- Et vous ? Vous me semblez chercher quelqu'un , je me trompe ?

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Lorsque la jeune femme eut enfin parlé, le jeune Chatignan ne put s'empêcher de sourire. Ses cheveux relâchés qu'à moitié lui allait tellement bien et faisaient rêver le jeune homme. Il leva un peu les yeux vers ceux de la jeun femme et pencha la tête sur le coté à sa question, ne perdant son sourire qui était destiné à celle-ci.

-Dès que je vous ai vu, je me suis mit à chercher la prunelle de vos yeux
dit il, en haussant les épaules tout en ne la quittant des yeux.

Sur l'instant present, la jeune Carillon crut que c'était de sa que lui parlait tant sa mere, de cet instant, peut-etre etait-ce Mathias. Cela le devait bien , cette facon de parler, de la regarder, elle souriait a l'idée qu'elle puisse passer sa vie en compagnie de cet homme. Entendre cette belle poesie la faisait deja rougir. C'était sans aucuns doutes Mathias. Elle regarda vers le bas , les gens qui dansaient , attendant simplement que celui-ci lui propose a danser

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La voyant quitter son regard afin de le poser sur les gens qui dansaient avec bonté dans l'âme, le jeune homme pencha la tête pour retrouver son regard pour pouvoir lui proposer cette danse. S'il pouvait passer cette soirée à ses cotés, ce serait la plus belle de sa vie de pauvre.

- Puis-je oser vous demander de danser avec moi?

Lui demanda t il, avec un sourire sincère, comme il ne l'avait jamais autant été. Pourtant, il ne savait pas qu'elle le croyait son fiancé.

Anne lui souria alors grandement, elle attendait cette demande disons. Pendant qu'ils se dirigeaient vers la piste de danse, les parents d'Anne trouverent justement Mathias qui lui, leur demanda ou etait Anne justement. Ils lui montrerent donc une autre jeune femme pres de la remparde portant une robe blanche , dos a eux. Mathias s'y dirigea mais ce fut quand il lui adressa la parole qu'il se rendit compte que c'était loin d'etre Anne. Pendant que ce pauvre jeune homme tentait de passer une agreable soirée a chercher sa fiancée, Anne, elle la passait aux bras d'un inconnu qu'elle ne voulait deja plus quitter. Elle posa une main dans la sienne et l'autre sur son epaule ou ils commencerent a danser doucement. La jeune blonde le regarda dans le fond de ses yeux bleu marine

- Vos belles manieres m'enchantent , il m'est important de vous le confier

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François lui sourit alors gentiment en hochant la tête un peu, la remerciant du compliment. Il fallait dire qu'avec sa famille peu fortunée, le jeune homme était le seul de celle-ci à démontrer un certain romantisme qui lui venait si naturellement. Jamais il ne l'avait remarqué avant ce soir là, où il avait vu cette jeune femme incroyablement magnifique qui lui faisait dire des phrases qu'il n'avait dites pour personne encore.

-Pour mon cas, il s'agit de vous seule qui m'enchante à un point où j'en perd la raison

dit il, avec un grand sourire, tout en ne cessant de danser comme il n'Avait jamais vraiment dansé, étant donné que rares sont les jeunes célibataires qui dansent sur cette musique si envoutante.

La jeune blonde ecoutait les paroles de son cavalier comme elle ecouterait une melodie bercante. Elle pencha doucement la tete demontrant que par ses simples yeux a quel point elle apreciait ce moment. Dans cette salle, ils etaient peut-etre les seules personnes a se regarder avec autant de tendresse. Si seulement les autres invités de la salle pouvait voir autant de passion que par une simple valse ou simplement leur regard. Puis enfin, cette danse se termina ou la jeune femme s'inclina legerement comme les autres femmes autours d'elle. Elle se releva et lui souria doucement avant d'aller au buffet se chercher un peu de champagne. Elle se rendit compte qu'il n'en prenais pas. Ele le regarda toujours avec cette douceur mais qui affichait egalement de l'interrogation

- Vous avez peur de vous y noyer ?

Dit-elle avec une parcelle d'humour dans le regard

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Après cette danse des plus appréciées, le jeune homme suivit la demoiselle au buffet où elle se prit sans broncher une coupe de champagne. Elle semblait de classe supérieure à lui, à voir son attitude. Puis, à sa question, il lui sourit en coin, avant de seccouer un peu la tête, se prenant une coupe. Pour la première fois, il goutait à la richesse à laquelle il avait renoncé. Ce qui lui plaisait le plus dans ce costume rafiné et couteux, était le fait qu'il ait pu approcher cette femme qui était à ses yeux plus qu'une jolie demoiselle.

-À cette soirée des plus appréciées?
lui demanda t il, voulant faire un toast, cognant son verre contre le sien.

Anne souria alors grandement tout en levant fierement son verre avant de le cogner contre le sien. Elle but alors une mince gorgée trouvant impoli de boire un verre d'un coup, elle croyait bien qu'il en serait de meme pour cette homme. Puis , voulant un peu s'eloigner du bruit des violons, des discutions et des rires faussements sincere, elle se permit de lui poser une question

- Seriez-vous en mesure de me faire visiter l'opera ?

Dit-elle sachant que sa mere lui avait bien dit que Mathias s'aventurait souvent l'opera pour aller parler au directeur

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Après avoir vu une simple gorgée de son champagne, il hocha de la tête fièrement pour lui démontrer que oui, il était en mesure de lui faire visiter. Il y habitait, non? Il lui tendit alors la main pour qu'elle y mette la sienne et se dirigea vers la porte de sortie pour aller à l'air centrale où personne n'y était, contrairement à d'habitudes, car tout le monde dansait de l'autre coté.

-Normalement, beaucoup de gens passent par cet endroit
dit il, en haussant les épaules, tout en regardant autour de lui

La jeune Carillon le suivit alors de maniere impressionnée dans l'aire centrale, elle leva la tete pour admirer le plafond magnifiquement peint de belles formes et couleurs qui , ensemblent, representaient des danseurs qui dansaient sur des nuages. La jeune femme souria enchantée par cette oeuvre d'art. Elle abaissa son regard pour retrouver sa couleur favorite dans les yeux de son cavalier

- Meme si tres peu de gens le remarque, ce plafond est une oeuvre d'art magnifique

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Les gens connus de cet opéra n'avaient pas vraiment le temps ni l'envie d'admirer cet oeuvre, mais François, qui n'était pas pressé par le temps, leva les yeux au plafond, admirant chaque détails de cette peinture.

-J'apprécie beaucoup cet oeuvre, mais ma préférée est la votre
dit il, en baissant la tête pour regarder la jeune femme dans les yeux.

La jeune femme avait abaissée son regard a son commentaire, elle le regarda dans les yeux gardant son sourire. Elle ne savait pas comment reagir face a ce compliment, elle inclina legerement la tete en le regardant qui souriait egalement

- Si un jour nous trouvons un planfond sans vie, peut-etre y peinturons nos deux ames liés

Dit-elle en souriant davantage

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François sourit alors en coin à son commentaire et continua de marcher pour poursuivre sa visite qu'il offrait à sa cavalière. Décidément, le jeune François tombait de plus en plsu sous le charme de la demoiselle.

-Doit-je prendre ce fait pour une compétition?
lui demanda t il, avec amusement

La jeune femme leva simplement les yeux vers le haut et souria egalement avec humour et amusement en le suivant a petits pas doux.

- Si vous reussissez a me trouver une toile de nous aussi reussit que ce plafond, je vous prometterez l'acces a mon plafond

Dit-elle en plaisantant

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Sachant bien qu'après cette soirée, il devrait la suivre de loin, car il n'était pas de la même classe qu'elle, il haussa les épaules avec un sourire, marchant avec elle dans l'opéra qui était rarement vide, sauf en cette soirée. Il prit alors sa main et fit tourner la jeune femme sur elle même en arrivant enfin dans la salle où les répétitions et les représentations avaient lieu.

-Nous voilà à l'endroit le plus impressionnant de l'établissement
dit il, en souriant

La jeune femme suivit son tour de main et tourna sur elle-meme amusée puis elle admira la grande salle avec le ciel etoilé qui se refletait dans ses yeux remplis d'emerveillement. Elle ouvrit un peu la bouche affichan tun enorme sourire

- Alors la vous me combler

Dit-elle sans lacher sa main, en s'avancant un peu plus vers la scene

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François la suivit alors, allant vers la scène avec la jeune femme et lui tint la main pour l'aider à y monter. Puis, il fit de même pour la rejoindre. Étant au milieu de la scène, il lui prit les deux mains avec un sourire, regardant autour de lui. Cette scène n'était pas la même quand elle y était vide.

-Comment vous trouvez?

Anne monta sur la scene et aida alors celui qu,elle croyait Mathias a motner sur scene. Elle regarda alors en tournant tres lentement sur elle-meme afin de mieux contampler les alentours.

- Je trouve cette scene majestueuse meme sans les costumes, les chants et les lumieres pour la remplir , juste nous deux le faisons amplement

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François lui sourit alors d'un air satisfait et, juste à la regarder tourner sur elle même, son regard se remplit de ce que l'on appelait un soupçon de bonheur. Il la regardait avec admiration faire tourner ses cheveux et sa robe, elle était des plus belles.

-Je regrette de n'avoir pu rencontrer votre regard avant ce soir

Anne s'approcha alors de lui et lui prit la main en souriant doucement en le regardant dans les yeux

- Je crois que cette soirée a été une bonne occasion de nous rencontré , occasion que n'auront jamais bien des couples

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François lui sourit alors grandement. Il n'avait aucunement à lui demander qu'il avait la réponse, le coup de foudre existait vraiment.

-On m'a toujours dit que le coup de foudre l'existait que dans les contes, mais j'ai la preuve du contraire
dit il, en s'approchant un peu d'elle, toujours en souriant, la regardant dans les yeux

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