Annonce ... chocante ... ?

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Cette journée là, Alyssa s'était éveillée de bonne heure afin de faire un repas à Frederick qui semblait avoir plus confiance en elle maintenant ^^' Durant leur petit déjeuné tranquille, un messager laissa glisser sous la porte une lettre, annonçant qu'il y aurait un souper chez les De Chatignan, et que Alyssa y était aussi invitée, puisque ses parents semblaient bien l'apprécier, comme servante. Ils se préparèrent donc, et allèrent à la callèche pour se rendre finalement devant la porte du manoir. Juste avant de cogner à la porte, ils se lachèrent la main ..

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Cette matinée fut des plus differentes de son quotidient en cette radieuse journée. Il commenca par se lever avec un delicieux dejeuner finement preparer qu'il mangea en delicieuse compagnie. Il ne mangeait pas devant sa servante, non , il mangeait avec sa servante jusqu'a ce qu'un mot ne vienne se glisser sur son plancher qui n'avait, etrangement pas été laver xD va se demander pourquoi xD. Alyssa avait mieux a faire comprenez la bien, car le moment ou ils se retrouvaient seul dans la suite de Frederick était le qu'on leur accordait pour etre eux-meme , pour avouer les plus belles paroles qui soit l'un a l'autre car ils savaient tous deux, qu'une fois la porte passée .... Qu'ils n'auraient droit a aucuns de ses beaux moments. Frederick lisit donc la lettre et s'empressa de se changer pour enfin se rendre au manoir de ses parents. Pendant le trajet, lui et sa servante en profitere pour se passer deux ou trois leger baiser mais rien de plus au cas ou sait-on jamais. Puis quand elle lacha sa main, disons qu'il l'avait lacher aussi mais tout de meme, il en ressentit un pincement au coeur, il tourna la tete vers elle qui regardait vers l'avant, lui ne devia pas le regard, meme quand le porte s'ouvrit pour l'acceuillir

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Lorsque leurs mains se lâchèrent, évidemment, tous deux ressentaient ce sentiment qui les torturait. Vous voyez, c'était affreux de se dire qu'ils ne pouvaient s'aimer en public, mais ils ne pouvaient faire autrement. Lorsque la porte s'ouvrit, ce fut à contre coeur que la jeune Alyssa regarda vers l'avant, le dos droit, malgré sa basse classe sociale. Elle savait que les parents de Frédérick l'appréciaient bien, même si elle ne possédait aucune richesse, mais elle savait aussi que s'ils apprenaient ses sentiments pour leur fils, ils la renvoyeraient aussitôt. Ce fut alors Mme De Chatignan qui les accueillit avec un beau sourire illuminé par la vue de son fils, et intrigué par le regard qu'il portait à sa simple servante. Lilianne ne fit alors mine de rien et fit entrer les jeunes gens qui furent bien accueillit par tout le monde, enfin presque xD Oui, parce que Amelia se trouvait déjà là, au salon, avec un verre de champagne à la main, et elle regardait méchament la jeune servante, changeant son regard pour admirer le beau Frédérick -non pas pour son chant --' -

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Frederick se racla la gorge et s'avanca un peu , toute la famille était là , et étrangement , Francois y était aussi , peut-être était-il venu à la demande de son frère adoré. Oui , Francois devait le défendre contre Amelia , annuler se mariage maudit. C'est alors qu'ils se réunirent tous au salon discutant , quelques homes plus loin et quelques femmes de l'autre coté. Liliane se donna à coeur joie pour parler à cette servante qu'elle affectionnait tant , suivit d'Amelia qui placait quelques mots sans importance que pour s'assurer que l'on n'oublie pas son existence en ce bas monde. Frederick discuta avec Francois concernant le mariage mais c'est alors qu'Alyssa eu un léger malaise , Liliane se proposa de lui servir un verre d'eau, gromelant son fils de ne pas bien s'occuper d'elle. Frederick ne comprenait pas vraiment. Quelques instants plus tard , Liliane revint toute émue en compagnie de la servante , elle alla voir son fils.

<< Ho mon fils , vous ne nous aviez pas dit que votre servante portait un enfant , vous la faite travailler tout de même ? Honte à vous >>

Frederick n'y comprenait rien , il fit de grands yeux et regardant Alyssa l'interrogeant du regard, lui-même l'ignorait. Peut-être n'avait-elle pas eu le temps de lui annoncer en fait. Le chanteur ne savait plus où se mettre , il se sentait humilier , étouffé, choqué et heureux en même temps. Il s'excusa deux minutes et monta les marches faisant signe à sa servante de le suivre, arrivés à la chambre, il la regarda séverement.

- Quand vouliez-vous me l'annoncer dite-moi ?

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

En effet, la jeune servante portait en ce jour un enfant. Elle ne le savait que depuis peu, mais elle avait le ventre un peu rond. Il faut dire qu'à l'époque, il n'y avait pas de pillule ni de test de grossesse xD Elle avait donc été voir un médecin dernièrement afin de s'assurer de la réalité de la chose. Dans la cuisine, lorsqu'elle était en compagnie de la mère de son patron et amant, elle n'osait pas trop placer son mot. Elle ne voulait pas que la famille de Frederick ne sache qui en est le père, ils en seraient certainement offusqués... Y compris cette Amelia --' Lorsqu'elle revint au salon après la dame, elle remarqua l'air qu'avait Frederick. Elle avait compris que sa mère lui en avait parlé. Arrivés à la chambre, Alyssa baissa la tête, honteuse, et se mordit légèrement la lèvre.

-Je n'en suis certaine que depuis deux jours, mais pour être honnête...

Elle leva légèrement les yeux, les ayant baisés par habitude, en face de Frederick, puisqu'il était plus important qu'elle, et soupira légèrement.

-J'avais peur de votre réaction, Frederick...

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Frederick la regarda ne sachant plus comment reagir, il ne voulait pas se marier, il ne voulait pas avoir une vie tout de suite et voila que deja, il était amoureux, oui, amoureux d'une vulgaire batarde au sang impure mais voila que le comble vint s'abattre sur lui, cette batarde en question portait désormais un enfant, le sien. Il avait eu cette famille maudite qui lui était destiné mais se disant que c'était pour le punir de ses nombreux péchés , le seigneur a voulu lui offrir ce qu'il y avait de plus impure et le tout , dans l'ironie la plus subtile qui soit. C'était inacceptable , elle n'avait pas le droit de porter ce batard.

- Réalisez-vous dans quelle situation vous me placez ? Si on venait à l'apprendre ! Vous allez me conduire à ma perte !

Il lui tourna dos afin de soupirer en silence que pour mieux réfléchir , si elle lu iavait annoncer ce matin , le bonheur l'aurait remporter sur la colère mais cette fois , dans ce cas où la famille y était confronté , il laissait la frustration l'emporter sur son amour pour cette servante.

- En temps normal je vous ferait tuer pour sauver ma réputation mais je ne le puis

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa se rendait bien compte de la gravité de la situation. Elle était illettrée, mais elle était consciente de l'importance qu'avait Frederick, autant pour sa famille que pour elle-même. Malgré tout l'amour qu'elle éprouvait malgré elle pour lui, elle avait eu peur, et c'était toujours le cas, d'ailleurs. Elle rebaissa la tête et ne su quoi répondre à ses deux commentaires tout aussi effrayants. elle ravala alors sa salive et s'accota contre le mur derrière elle et ferma doucement les yeux.

-Je suis vraiment désolée, je comprend votre réaction, mais... Les gens ne sont pas obligés de savoir qui est son père. Par pitié... Ne laissez pas votre colère se prendre de vous...

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Il prit une grande inspiration histoire de se calmer un peu , bien entendu , il se dit qu'il était ironique de se dire qu'il n'y était pour rien mais à cette époque c'était comme sa , c'était elle la batarde, c'était elle qui l'avait ensorceler , c'était donc une sorcière. En ce moment , il l'aimait autant qu'il la détestait d'être ce qu'elle était. Aussi belle , aussi obéissante, si douce. Il la détestait , pour le bien de tous , elle se devait d'aller au bucher mais Frederick était un homme égoïste et donc , il garderait cette sorcière à ses cotés aussi longtemps qu'il vivrait. Il finit par se retourner vers elle et s'approcher de sa servante qu'il finit par serrer contre lui.

- Pardonnez-moi je me suis emporter

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa prit alors une inspiration lorsque son amant s'approcha d'elle pour l'enlacer. Elle détestait la façon qu'elle avait d'apprécier autant ce geste. Le simple fait de se sentir près de cet homme illégal aux yeux de tous l'apaisait. Personne ne devait apprendre l'amour qu'elle lui portait, sinon, ce serait le bucher pour elle, et elle le savait. Elle ferma alors doucement les yeux à l'étreinte du jeune chanteur et leva les yeux vers lui.

-La faute ne vous revient pas... J'aurais dû vous en parler, mais je sais que notre relation ne facilite en rien l'effort que vous faites pour préserver votre réputation.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Fred accota son menton sur la tête de sa très chère servante avant de fermer les yeux doucement , il était déchirer en deux, d'un coté, il aurait aimer n'avoir jamais rencontrer Alyssa , ne jamais avoir débourser une telle somme pour jalousement la posseder. Il serait demeurer un riche homme , se concentrant sur sa carrière et ayant pour seul soucie celui de trouver une femme idéale qui jamais ne se présenterait. Mais d'un autre coté, il aurait voulu tout abandonner , s'enfuir avec Alyssa et cet enfant pour vivre une vie paisible , sans stresse et sans misère puisqu'il aurait emmener son argent avec lui.

- Il n'en dépent pas que de cela , les gens porteront des doutes à mon égart en vous voyant porter un enfant , ma réputation est vouée à l'échec en votre présence

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

La jeune servante hocha alors la tête légèrement, car elle en voulait se défaire de l'emprise du riche homme, et posa ensuite ses mains délicates sur les épaules de son amant.

-Que proposez-vous ? Désirez-vous mieux me vendre à un autre homme et ainsi devoir me séparer de vous ?

lui demanda-t-elle, d'un air inquiet. Elle savait bien que c'était une solution parmi tant d'autres, mais elle ne pouvait se faire à l'idée de devoir partir loin de cet homme à qui elle vouait tant de respect à présent.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

C'était bien ce qu'l craignait , que ce soit la solution la plus efficace, il la vendrait à Jean que pour être sûr qu'il ne lui arrive rien ou bien il la laisserait à ses parents qui semblait tellement l'aimer, Liliane la traiterait sans doute comme sa propre fille , il n'en douterait même pas. Mais le fait était que tout comme un enfant gaté, il ne voulait pas s'en séparer, elle était à lui et elle était le présent le plus précieux qu'il ne pourrait jamais compter parmi ses richesses. Il caressa ses soyeux cheveux sombres et soupira doucement

- Je vous offrirait à mes parents que pour vous mettre en sécurité mais j'ignore encore que faire , je veux vivre avec vous

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa hocha alors la tête d'un air toujours aussi compréhensif et s'approcha de Frederick afin de déposer un baiser sur sa joue. Elle baissa ensuite les yeux et les releva pour le regarder doucement.

-Vous savez que je ne pourrai jamais vous en vouloir de penser à vous, dans cette histoire. Vous êtes trop important pour vous laisser déconcentrer par une simple servante.

lui dit-elle, en haussan légèrement les épaules. Elle l'aimait plus que tout, mais ne devait-il pas penser à lui plutôt qu'à elle ?

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Il aquiesca doucement reprenant peu à peu son sourire , , cette fois , la colère s'était dissipé, la joie reprenait quelque peu le dessus , il posa une main sur le ventre de sa servante

- Nous devons annoncer à mes parents que vous demeurerez ici ......

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

La jeune servante hocha un peu la tête à son commentaire et posa sa main sur celle de son amant et patron qui était posée sur son ventre. Elle sourit un peu et leva ensuite les yeux vers Frédérick.

-Et quand pourrions-nous nous voir ?

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Bien sur , Frederick devait se donner aux opportunités qu'il leur restait face à cette choquante situation qui lui risquait à chaques secondes, la chutte de toutes ses années de travail. Bien sur , il lui en voulait toujours , c'était évident , mais bon , il ne pourrait être odieux envers elle. Il attendit quelques instants avant de répondre, ho bien sur il savait que les jours de congé ne lu iseraient pas toujours offert alors il ne pourrait accorder trop d'attention à sa servante. Et imaginer cet enfant ? Qu'en sera t-il ? Frederick ne pourra jamais lui témoigner d'affection devant qui que ce soit. Que de complications dans une époque aussi cruelle.

- La question sera plutot SI on pourra se voir Alyssa ....

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

À ce moment, Alyssa avait l'impression que ce qui lui servait de coeur allait exploser. Elle se demandait pourquoi était-elle tombée amoureuse de cet homme. Ses passions, sa personnalité étrange, ses attentions et son regard qui voulait tout dire... Alyssa était amoureuse de cet homme qui la mènerait directement au bucher s'il le pouvait. Elle prit alors une inspiration et hocha lentement la tête. Elle qui ne souriait que lorsqu'elle était en présence de cet homme ne trouvait pas la force d'afficher cet art aux yeux de Frédérick. Évidemment, il était normal qu'il ne veuille pas risquer sa fortune pour sa servante, mais Alyssa acceptait mal le fait de devoir se résigner à ne plus le voir.

-Je suis désolée de vous avoir apporté ces ennuis, monsieur De Chatignan... J'aurais voulu être à la hauteur de vos attentes... Je vous en prie, ne cachez plus cet homme qui a su être si digne d'un amour véritable, car cet homme est ce que j'ai connu de plus charitable et généreux.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Frederick se recula pour ensuite tourner le dos à Alyssa, il alla près de la fenetre pour regarder l'extérieur tentant de réfléchir. Qu'espérait-elle de lui ? Qu'il abandonne sa famille , son travail, sa fortune pour elle ? Sorcière, que de mauvaises intentions , aussi alléchantes qu'elles puissent être. Désirait-elle qu'il parte au loin avec elle pour vivre sur les ruines d'une richesse autrefois rayonnante ? La sienne ? Mais que savait-elle après-tout ? Savait-elle ce que c'était qu'un travail acharner pour batir un empire , un nom , une réputation ? Non elle l'ignorait, elle n'était qu'une esclave , elle n'avait pas de nom, pas d'argent , pas de famille.

- Votre avis est de trop Alyssa, estimez-vous heureuse de porter cet enfant qui semble si bien vous servir à combler vos caprices , malheureusement , il en sera ainsi , ce sera cet enfant ou moi

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa pencha alors la tête sur le côté. Malgré son orgueil, elle avait les larmes aux yeux, mais celui-ci ne devait pas s'en rendre compte, puisqu'il était dos à elle. Elle prit alors une inspiration et posa une main sur son front. Elle venait de se prendre une migraine.

-Vous savez autant que moi que même si je vous choisissais, vous ne pourriez me réserver une place dans votre coeur.

Elle laissa alors tomber une larme et l'essuya rapidement avant de se tourner vers le miroir qui se trouvait dans la pièce. Celui-ci lui rappelait que les gens comme elles n'avaient aucun avenir et que les gens comme lui ne savaient affirmer le contraire. Devant ce miroir qui refletait ainsi la plus horrible vérité, elle soupira légèrement. Elle s'imaginait dans cette robe magnifique dans laquelle tous les passant l'avait prise pour une comtesse. Une magnifique comtesse. Cette femme si sûr d'elle qu'elle avait été en cette journée avait disparue pour laisser place à la réalité. Celle où la servante se voyait porter une robe légère, qui n'était même pas la sienne.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

La pauvre ignorait tellement tout ce qui se mêlait en Frederick , il se répugnait déjà d'aimer une servante, imaginer la réaction du peuple à savoir qu'il était le père d'un bâtard. Il se répugnait lui-même , il était un monstre. Une seconde , il aurait voulu caresser les cheveux de sa servante et la suivante , l'envoyer sur le bucher, qu'est-ce qui se passait chez lui ? Pourquoi était-ce aussi horrible d'aimer une créature aussi délicate qu'Alyssa ? Il lui était même arriver durant quelques minutes de soupconner sa servante de complot , faisant expres de porter cet enfant que pour le mener au bucher afin de le punir de cette cruauté qu'il avait exprimer envers ses autres servantes, envoyées au bucher.

- Et comment osez-vous parler ? Vous n'avez ni emploi ni famille , comment pouvez-vous me reprocher mes choix ?

Dit-il en se retournant vers elle en colère

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa ne se retourna pas. Elle ne faisait que le regarder à travers le miroir, comme si son reflet était plus véritique que lui-même. Elle baissa quelques peu les yeux et secoua la tête.

-Je ne vous reproche rien, monsieur. Je ne dis seulement que vous n'auriez pu faire autrement.

Plus elle y pensait, plus elle se disait qu'elle ferait mieux de tuer cet enfant. Ce pauvre être qui ne méritait pas d'être détesté. Elle l'enviait presque, cet enfant. Il n'avait pas encore à subir le jugement des autres, du monde extérieur. Il était peut-être un batard pour certains, mais Alyssa aimait cet enfant, et si l'aimer voulait dire l'empêcher de faire de sa vie un enfer, elle devrait le tuer. Elle laissa couler une autre larme, mais cette fois, elle ne l'essuya pas.

-Si, j'ai un emploi. Je travaille pour vous, et si vous ne voulez plus de moi, vous me vendrez à vos parents si ça vous chante, ou encore à un inconnu. Vous savez la routine, monsieur. Je ne suis qu'une femme de chambre à présent, non plus une servante.

Alyssa se rappelait que, autrefois, Frédérick lui avait dit qu'il existait une différence entre une femme de chambre et une servante. Que la servante pouvait converser et rire, mais que la femme de chambre ne faisait rien de plus que de faire le ménage.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Frederick contemplait le monde extérieur. D'ici , de cette fenêtre , on pouvait déjà apercevoir le port , les grands bateaux , les gens qui s'affairait avec leurs bagages. Des gens qui partaient, ils en avaient de la chance. Là où ils allaient, ils n'aurait ni nom , ni histoire , ni passé. Pourtant , malgré cette mélancolie qui s'emparait de lui, il n'en demeurait pas moins attentif. Suite aux paroles de sa servante, il se retourna vers elle subitement

- Cessez vos blâme ma chère et dite-moi plutôt que faire ! Si vous êtes femme de chambre comme vous le dites, rendez-vous donc utile !

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

La jeune servante était silencieuse. Elle réfléchissait. Elle se disait que la ciel la maudissait sûrement d'avoir osé abandonner son coeur à un homme comme Frédérick. Il avait une réputation, il était un homme important, elle savait qu'il ne pouvait aimer une femme comme elle; une esclave, une pourriture. Elle s'éloigna un peu et alla près de la fenêtre pour s'y agenouiller. Elle regardait par-là le port. Elle priait. Elle se confiait à un être qui ne pourrait la juger, lui répondre. Elle ne faisait que llivrer ses pensées, penser ce qu'elle ne pouvait révéler à ce cher Frédérick. Elle confiait au seigneur à quel point elle s'en voulait d'aimer un homme qui ne pourrait jamais faire de même. Elle lui révélait qu'elle préférerait tuer cet enfant plutôt que de lui faire vivre un enfer. Elle ne voulait pas que cet enfant ne vive la même chose qu'elle aviat vécut. Elle ne voulait pas qu'il soit un esclave dès qu'il aura la force de marcher. Elle lui répondit alors sans le regarder.

-Comment pourrais-je vous dire quoi faire ? Vous seul savez ce que vous voulez.

Nombre de messages : 742 Date d'inscription : 28/01/2007

Frederick la contemplait, il la voyait prier. Il ne savait que dire sur la situation. Cent fois il aurait voulu la prendre dans ses bras et respirer de nouveau le doux parfum de sa tendre chevelure sombre. Cent fois il ne l'avait pas fait. Il s'était tenu là , à regarder de nouveau la fenêtre pour admirer ce paysage réconfortant où il recherchait une solution. Il n'avait pourtant rien répondu à sa douce servante , il préférait tenir un silence dans la salle tentant de savoir ce qui était bien ou mal dans ces choix

Nombre de messages : 266 Date d'inscription : 23/12/2007

Alyssa termina alors son activité et se tourna doucement vers l'homme qui était debout, alors qu'elle, était maintenant assise sur ses pieds, à moitié à genoux. Elle le regardait longuement, simplement. Elle baissa ensuite la tête. Elle en était venue à une conclusion.

-Je ne sais pas ce que vous ferez de votre esclave, mais je crois que dans toutes les situations imaginables... Nous n'avons aucun autre choix que de nous dire adieux.

Alyssa était une esclave sans éducation, pourtant, elle n'était pas sans culture. Elle comprenait que Frédérick avait une vie et qu'il était amplement apte à continuer de la vivre sans elle. Elle savait que, peu importe l'intensité avec laquelle elle regardait dans ses yeux verts, ce serait sûrement la dernière fois. Pourquoi accepterait-il d'élever cet enfant de toute façon ? Le coeur de la jeune femme était déchiré, mais elle sertait égoïste de lui mettre des responsabilités sur les épaules. Il en avait déjà assez avec l'opéra.