Douloureux ou soulagé retour [Thomas]

Thomas hocha lentement de la tête puis il cessa de marcher pour regarder la jeune blonde dans les yeux, il ne voulait pas qu'elle ne repousse tout sa , toute cette histoire. Bien sur , ils avaient tout deux une vie , ils avaient des devoirs , des responsabilités et rien ne pourrait leur en séparé mais pourtant , Thomas avait du mal à croire qu'il laissait tout sa passer comme de rien , sans rien faire.

- Je n'ai pas oublier Constance et je le sais que vous non plus , peu importe ce que vous dit votre raison

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/02/2008

Constance s'arrêta alors elle aussi et finit par regarder tristement cet homme devant elle en penchant la tête sur le côté. Elle réfléchissait. Elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait dire pour sa défense. Elle posa sa valise qu'elle tenait depuis le début, puis, elle porta ses mains jusqu'à sa poitrine, gênée par la situation.

-Vous avez raison Thomas. Je n'ai pas oublié. C'est justement pour cette raison que je me sens mal à l'aise vis-à-vis vous.

Il approuva ses dires, elle avait raison pourtant , s'il avait dit ses paroles ce n'était pas pour la rendre mal à l'aise mais au contraire pour lui faire comprendre qu'ils avaient déjà été proche, qu'ils avaient déjà apprécier leur conversation. Il ne voulait pas qu'ils fassent comme de rien mais il ne voulait pas non plus que ceci ne gâche tout , allant même jusqu'a gâcher une misérable conversation.

- Vous savez .... Il y eut un temps où tout ce que je désirais, c'était vous entendre de nouveau, ceci me procurait à l'époque une sensation de bien être à chaques fois que votre voix entamait l'air pourtant ..... Aujourd'hui , je craint nos conversation comme on pourrais craindre la peste. Ce n'était pas de notre faute Constance , nous étions jeunes

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Constance hocha un peu la tête à ses paroles et la baissa par la suite. Elle avait honte, honte d'éprouver des sentiments pour son cousin. Elle savait maintenant que c'était mal et que ça pouvait lui coûter son passage au paradis. Elle savait qu'elle irait certainement en enfer pour avoir aimé cet homme. Elle haussa un peu les épaules et releva la tête vers Thomas.

-Il n'y a pas d'âge à l'amour, mais il y a des règles. C'est ce qui nous a séparé.

Contrairement à Thomas, Constance savait qu'elle était consciente, que même si elle était jeune, elle éprouvait des sentiments réels pour son cousin. Ça lui faisait vraiment peur, mais elle le savait.

Le directeur se demandait bien qui était la personne qui avait inventé toute ses règles, qui avait décrété un jour qu'il était inacceptable d'aimer ses cousins, surtout que Constance n'était pas une proche de la famille , ils étaient cousins mais pas de ces cousins réellement proche. Enfin ... Proche ou non , les règles étaient là et elles existeraient éternellement , elles s'imposeraient à eux peu importe ce qu'ils feront.

- N'y a t-il aucune règle nous empêchant de nous parler ?

Il soupira un peu et releva doucement les yeux vers elle

- Rester un peu , ne vous offrez pas de temps limites , partez simplement quand bon vous semblera

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Constance hocha un peu la tête à ses paroles. Elle avait simplement peur de faire la même erreur deux fois. Elle ne voulait pas que la tentation ne soit trop forte ou quoi que ce soit. Elle prit alors une inspiration et lui sourit un peu. Elle partirait quand l'envie deviendra insupportable.

-Vous avez toujours su gagner raison Thomas.

Ils entrèrent dans l'auberge, une femme les invita à visiter un peu les lieux , Thomas lui signala que ce serait pour une première suite, ce qui équivalait à une suite digne des gens de la haute société. Il haussa des épaules lentement répondant à ses paroles finalement

- Il le faut bien , pourquoi auriez-vous fait un si long chemin pour repartir en moins de deux ?

Dit-il , les mains dans les poches, le regard observant les moindres recoins de cette chambre qui ne semblait pas lui plaire. Thomas était très attaché à son opéra et bien entendu, ce genre de chambre totalement luxueuse, voir de trop , n ressemblait en rien à cette pièce qu'il avait habitude de cotoyé. Le directeur était de ceux qui s'attachait aux routines et qui ne s'en séparait jamais

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Constance était avec Thomas en train d'observer une chambre cinq étoiles. La jeune blonde, quant à elle, avait toujours eu un grand manoir trop grand. Elle hocha alors un peu la tête à sa réponse, puis, remarqua que Thomas ne semblait pas satisfait.

-Quel genre de chambre vous satisferait-elle, Thomas ?

Thomas haussa lentement des épaules ne sachant pas vraiment, enfait , il n'osait pas avouer tout de suite à sa cousine qu'il l'aurait préférer plus petite xD. C'était ridicule quand on y pense, pourquoi vouloir moins d'espace ? Enfin, il prit un légère mine peu convaincue et proposa à sa cousine d'aller en voir d'autre juste pour voir xD. Enfait, il espérait bien pouvoir trouver enfin une chambre semblable à celles de son tendre opéra. La bonne femme leur fit visite toute les grandes chambres qu'elle possédait. Thomas s'ennuyait , il proposa alors d'aller inspecter celles des classes moyennes juste comme sa et ce fut à la quatrième qu'il trouva la bonne. Il y entra et observa ce petit fauteuil au loin arborant du rouge, du doré , du beau bois vernis. Il souria légèrement.

- Ho .... C'est petit ..... C'est joli mais petit , malheureusement ... Mais joli

Dit-il tentant de convaincre sa cousine qu'ils ne prennent celle-ci xD.

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Constance le suivit alors dans toutes les chambres qu,on leur faisait découvrir. Aucune ne plaisait vraiment assez à noter cher Thomas, sauf cette dernière. La jeune blonde en était étonnée, certes. Elle, ça ne lui dérangeait pas vraiment. Elle n'était pas une de ces riches prétencieuses, et puis, ce n'était pas SI petit. C'était juste beaucoup plus petit que la grande pièce interminable xD mais pas un trou à rats quant même. C'était tout de même la classe moyenne. Elle sourit un peu à son cousin.

-J'aimerais bien prendre connaissance du charme que vous lui trouvez.

Elle lui disait ça d'un air amusé, mais pas méchant. Elle était surtout curieuse.

Thomas était dos à cette très chère Constance , il levait la tête continuant son admiration pour cette pièce mais ce qui le charmait le plus ce devait être le fameux fauteuil, ho son impression lui dictait qu'il finirait par l'acheter c'est certain. Il prit une grande inspiration

- Hé bien .... Les couleurs neutres de ce drap nous rapelle la simplicité de tout ces lits identiques à l'opéra, le pot de fleurs la-bas nous offre cette réconfortante odeur de cette verdure qui nous est offerte par nos amis , fanatiques des spectacles et le fait de nous trouver entre la première et la dernière classe nous laissera entendre les râlements de nos voisins du dessous, semblables aux ivrognes , aux danseurs et aux concierges tard le soir , après une représentation.

Il souria à lui-même et se retourna vers Constance

- Je ne sais pas pour vous , mais je prendrai cette chambre

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Constance lui sourit alors tendrement et hocha un peu la tête. Elle regardait autour d'elle, elle trouvait ça étrange, mais les remarques de Thomas avaient su lui faire apprécier cette chambre.

-Il est vrai que tant qu'à y passer son séjour, il est mieux de s'y sentir comme chez soit.

Elle haussa les épaules avec un sourire, puis, elle tourna la tête vers son cousin.

-Cette chambre a son charme, je vous l'accorde, mais elle semble trop petite pour y loger deux cousins.

Oui bon, il y avait un lit double, vous voyez ? Elle ne tenait pas à tenter le diable non plus XD

Thomas regarda alors le lit double comprenant bien ce qu'elle voulait dire, il était de cet avis. Il observa alors les recoins de la chambre tentant de trouver une solution mais la seule qui lui venait en tête c'était ce charmant fauteuil dont il voulait connaitre le prix . Il s'y avanca et s'asseya alors s'installant comme s'il testait le confort du meuble.

- Alors soit , je prendrai cette place ou bien moi et Claire prendront la chambre voisine si ma présence vous importune

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Constance regarda alors Thomas, qui était sur le fauteil. Elle sourit un peu et secoua ensuite la tête.

-Ce n'est pas votre présence qui m'importurne, Thomas.

Elle posa discrètement une main sur son ventre et haussa ensuite les épaules.

-C'est que je ne voudrais pas vous priver à votre épouse. Cela m'étonnerait qu'elle veuille rester seule en danger dans votre Opera.

Thomas haussa lentement des épaules et se leva du fauteuil, il glissa ses mains dans ses poches, tout en regardant sa cousine. Ho vous savez, Claire n'Était pas un problème , elle ne l'avait jamais été d'ailleurs. Quand le directeur ne voulait pas de sa présence, il arrivait à se faire entendre raison.

- Vous savez Constance, les directeurs d'opera sortes souvent et doivent donc quelques fois dormir à l'extérieur. Pour le moment , moi et Claire n'avons pas encore discuter de notre déménagement à l'auberge. Nous discuterons peut-être après votre départ

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Constance hocha alors un peu la tête pour lui donner raison. Elle ne voulait pas être un fardeau à leur couple. Enfin, elle sentait que Thomas était satisfait de son choix. Elle regarda alors autour d'elle et s'asseya sur le lit qui était pas trop loin du salon, c'était une chambre à air semi-ouvert. Il n'y avait que des portes coulissantes à vitraux pour réparer les deux pièces, et elles étaient ouvertes. Elle lui sourit doucement.

-Cette chambre me conviendrait parfaitement alors.

Le aperçut alors l'homme à l'extérieur qui attendait dans le couloirs à savoir leur avis. Thomas lui fit simplement un signe qu'ils allaient prendre celle-ci et qu'ils payeraient plus tard. L'homme lui fit un poli signe de tête et referma la porte. Thomas regarda alors de nouveau la blonde face à lui.

- Il vous manque ?

Bien entendu, il parlait de l'époux de Constance, il ne voyait pas la nécéssiter de le preciser, elle le savait sans doute, de qui d'autre pourrait-il bien parler autrement ?

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Constance tourna alors la tête vers Thomas. Elle réfléchissait. Elle avait vécu 3 ans avec cet homme. Elle avait beau ne pas être amoureuse de lui, son époux n'Avait pas été un mauvais homme. Il travaillait beaucoup, mais c'était compréhensible.

-Oui, quelle sorte d'épouse serais-je sinon ?

Thomas souria légèrement gené par cette question dont la réponse paraissait évidente. Constance avait toujours été droite et sage, elle avait toujours respecté les règles et s'était toujours livrée à son devoir. Si on lui disait qu'elle devait aimer cet homme , elle ferait en sorte de duper le publique avec une subtilité déconcertante.

- Bien sûr , c'était une question stupide bien entendu je m'en excuse

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Elle trouvait l'attitude de Thomas un peu amusante. Lui ? Poser des questions stupides ? Non mais, il était Thomas Frantigrac, non de dieu ! Il était un homme réfléchi et plus intelligent que la moyenne des gens.Constance haussa alors un peu les épaules avec un sourire et secoua la tête.

-Depuis quand oseriez-vous penser une telle chose de vous ?

Thomas se mit alors à rire un peu à ses paroles, hooo bien sûr , ils s'étaient écrit quelques fois , rarement mais quelques fois ils s'écrivaient. Il fallait dire que à cette époque, les lettres avaient u mal à se rendre et quelques fois se perdaient. Il en demeurait tout de même qu'après toute ses années de séparation , ils avaient tous les deux changés. à commencer par le fait qu'ils avaient grandit et donc , mûri, ils avaient ensuite eu chacun de leur coté une vie à s'occuper, des responsabilités à respecter et donc , il se disait que cette pauvre Constance ne le reconnaissait sans doute plus.

- Depuis que nous avons tous les deux grandis , et votre demeure là-bas ? Par chez vous ? Parlez je vous écoute mais parlez Constance

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/02/2008

La jeune Constance hocha un peu la tête à ses premières paroles, sans vraiment avoir d'expression. Elle sourit alors ensuite lorsqu'il lui demanda de parler. Elle haussa les épaules.

-C'est une grande demeure. Un manoir assez grand pour une famille, qui a toujours été assez vide malgré tout. Ma chambre a une vue sur la tour de France, enfin bref, c'Est un bel endroit.

Il souria alors légèrement , scruptant un moment les alentours de la chambre de l'auberge où ils se trouvaient. Il finit par regarder de nouveau sa cousine qui lui expliquait à quoi ressemblait sa demeure.

- Il me semble qu'il serait temps pour vous de redécouvrir l'Angleterre dans ce cas

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/02/2008

Constance tenta tant bien que mal de se réjouir de cette nouvelle complicité qui allait naître entre son cousin et elle. En fait, tout ça lui faisait peur, tout comme cet être qui grandissait de jours en jours dans son ventre. Cet être issus d'un homme qui avait pour volonté de le faire accéder à son trône lorsqu'il serait trop vieux, mais il semblerait que son infidélité ait racourté son règne. L'homme que Constance avait épousé était un homme riche, qui possédait une grosse compagnie à lui, et, à vrai dire, la jeune veuve ne savait plus que faire de cet héritage qui revenait de droit à un homme. Elle avait donc décidé de prendre quelques jours de repos en Angleterre, où résidait son lointain cousin. Et maintenant qu'elle se trouvait devant lui... Elle avait envie de s'enfuir à toute jambe, de peur de faire une bêtise. Elle hocha alors légèrement la tête à sa proposition, se disant que ce n'était qu'une simple invitation de courtoisie.

-Oui, je dois avouer que cela me ferait le plus grand bien, de prendre un peu d'air.

Lui dit-elle, avec un sourire qu'elle tentait de faire convainquant.

Thomas souria faiblement à ses paroles , il était des plus heureux à la visite de sa chère cousine, sa venue le libérait de la pression que lui causait les derniers évènements. Discuter ainsi avec elle lui faisait oublier les mauvaises nouvelles qui se produisaient à son opéra. Un homme vint cogner à la porte déclarant que les bagages de mademoiselle DeSwallow étaient là. Le directeur avait demander à les faire venirs étant donner que sa cousine désirait résider dans l'auberge. Il prit alors les paquets et les posas sur le lit , offrant l'honneur à Constance d'ouvrir ses bagages.

- Nous serons donc deux à découvrir ce beau pays dans ce cas et même si vous refusez mon offre, sacher qu'il vous faudra bien un guide pour éviter de vous perdre en de si vastes lieux

» Thomas Frantignac